Le cru 2008 de ce mercato aura encore vu l’arrivée massive de joueur sud-américains dans notre championnat pour le meilleur mais surtout pour le pire. C’est ces mêmes présidents qui, d’un côté déclarent dans les médias que le foot français n’a pas d’argent et a absolument besoin des droits TV et de l’autre annoncent dans des dépêches AFP la signature d’une flopée de brésiliens, argentins et consorts qui coûtent la peau des c … En l’espace d’un mois, les clubs de Ligue 1 ont signé pas moins de 9 joueurs sud-américains. La palme revient à l’AS Monaco et au PSG avec 2 joueurs chacun (« des clubs cimetières » surtout pour Paris). Sur ces 9 joueurs, 6 ont signé lors de ce mercato la fin de leur carrière pro en Europe et ils prendront le premier vol en direction de Rio de Janeiro le 1er juillet de cette même année. Avec ce système de recrutement, les clubs français s’auto-mutilent sans même s’en rendre compte. C’est là que c’est fort. Lorsqu’ils vont revendre leur superstar brésilienne à son club formateur ils vont faire une moins-value et vous multipliez ce chiffre par le nombre de transferts foireux durant 5 saisons et vous obtiendrez de quoi vous payez 3 Thierry Henry et 2 Kaka. Finalement le pire dans tout ça, c’est la crédulité des cellules de recrutement françaises qui, parce que Linda de Souza a réussi un triplé lors du derby Flamengo-Fluminense, vont lui faire signer un contrant de 5 ans pour 10 millions d’? alors que c’est une buse. C’est ce qu’on appelle la jurisprudence Semak ! Et Dieu sait si les clubs français en use et en abuse contrairement à leurs cerveaux …
Dans ce marasme économico-footballistique, seul un club fait preuve d’intelligence et ce n’est pas une surprise, c’est l’Olympique Lyonnais en recrutant une majorité de joueurs ayant faits leurs preuves en Ligue 1. Le dernier en date, c’est Ederson qui chaque week-end enchaîne les bonnes performances mais qu’aucun recruteur français n’a remarqué, trop occupé à chercher le nouveau Maradona dans la pampa argentine ou devant sa télé à Buenos Aires.